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Les défis lancés au NSS et aux évaluations de l’enseignement par les étudiants

Written by John Atherton, le directeur général d’Explorance en Europe.

En ce moment, l’esprit de tout le monde est évidemment préoccupé par un seul problème : le coronavirus (COVID-19). Alors que les mauvaises nouvelles ne font que s’enchaîner, et avec le nombre croissant de cas de coronavirus en Europe, nous avons pris la décision difficile de reporter Bluenotes Europe 2020, qui devait avoir lieu à Glasgow du 25 au 26 mars.

Beaucoup de travail avait été accompli par un grand nombre de personnes pour élaborer le programme de la conférence, comprenant des conférenciers d’honneur, des présentateurs, des membres du panel, des membres du groupe de débat et l’équipe d’organisation de l’événement. Cependant, après un examen attentif, nous avons conclu qu’il était dans le meilleur intérêt de toutes les personnes impliquées d’éliminer tout risque posé par le déplacement à la conférence. Nous avons maintenant reporté la date au 21 et 22 octobre.

Nous ne sommes pas les seuls touchés, bien sûr, et le monde de l’enseignement supérieur continue de surveiller attentivement la progression du coronavirus. Cela signifie cependant que les développements qui ne sont pas en lien avec la COVID-19 n’obtiennent peut-être pas l’attention qu’ils devraient recevoir.

L’un d’eux est un nouveau résumé du National Student Survey (NSS) publié par l’Office for Students (OfS), qui a bien sûr également récemment lancé sa stratégie d’implication étudiante, le sujet de mon dernier article de blogue en février. J’ai été particulièrement attiré par la section « Voix des étudiants : impact et valeur », mais le rapport dans son ensemble a mis en évidence certains défis lancés au sondage.

L’OfS adopte une approche expérimentale pour l’analyse des réponses du NSS pour 2018 et 2019, créant des réponses de référence pour les caractéristiques démographiques des étudiants qui contrôlent la variation potentielle causée par d’autres caractéristiques. En utilisant cette méthode, l’OfS met en évidence les préoccupations des étudiants à temps partiel qui ont un sentiment d’appartenance à la communauté et à la voix étudiante. Deux questions ont vu moins de la moitié des étudiants à temps partiel d’accord en plus d’être nettement en dessous de l’indice de référence : 47,6 % ont convenu que leur rétroaction avait été appliquée (13,8 points de pourcentage derrière leurs pairs à temps plein et 7,5 points de pourcentage en dessous de leur indice de référence) tandis que 47,1 % étaient d’accord qu’ils sont représentés par leur syndicat étudiant (8,9 points de pourcentage derrière leurs pairs à temps plein et 3,7 points de pourcentage de moins que leur référence).

Le rapport affirme que : « cette différence flagrante suggère que les étudiants ne se sentent pas tous écoutés de la même manière ou ne considèrent pas que leurs opinions sont représentées de façon égale. Le fait que l’accord des étudiants à temps partiel soit inférieur au point de référence pour toutes ces questions suggère qu’ils se sentent moins écoutés et moins intégrés à la communauté de leur université ou de leur collège que leurs homologues à temps plein ». Il est clair qu’une réflexion est nécessaire sur la manière dont les universités impliquent tous les types d’étudiants dans les enquêtes d’évaluation de module, ce qui continue d’influencer la rétroaction du NSS. Chez Explorance, nous aidons les universités à impliquer les étudiants traditionnellement « plus difficiles à atteindre », en gardant à l’esprit que tous les étudiants ne sont pas en mesure de ou ne souhaitent pas donner leur avis de la même manière.

Une séance que nous attendons avec impatience au Bluenotes Europe reporté est un débat sur la question à savoir si les évaluations de l’enseignement par les étudiants sont un outil important pour évaluer la performance globale du corps professoral. Cet article dans THE explore la question des étudiants qui critiquent leurs enseignants dans les évaluations de modules. Il examine les implications et les conséquences sur les individus. Dans un monde qui semble plus que jamais tourné vers la reconnaissance de la santé mentale, il pose d’importantes pistes de réflexion.

 

John Atherton est le directeur général d’Explorance en Europe


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