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Quatre lignes directrices en matière de sélection d’évaluateurs 360

Written by Explorance.

La sélection des fournisseurs de rétroaction (ou évaluateurs) est l’une des étapes les plus importantes du processus de rétroaction 360. Dans notre dernier article, nous avons abordé les différentes approches 360 tout en nous intéressant aux personnes qui sélectionnent les évaluateurs (sujet ou gestionnaire). Toutefois, comment le sujet choisit-il ses évaluateurs? Combien d’évaluateurs devraient être impliqués dans le processus? Les réponses à ces questions vous attendent ci-dessous ainsi que des lignes directrices sur la sélection d’évaluateurs.

  1. Expérience récente :

    Seuls les gens ayant suffisamment d’expérience de travail avec le sujet de l’évaluation devraient fournir de la rétroaction. Il est important que les évaluateurs connaissent bien l’individu afin de pouvoir partager des commentaires valides et constructifs. Pour être inclus dans le projet, les évaluateurs devraient avoir travaillé au moins 4 mois avec le sujet.

  2. Diversité d’évaluateurs :

    Il est important de sélectionner des évaluateurs qui ont différents types de relations avec le sujet. Une diversité d’évaluateurs permet d’obtenir un portrait équilibré et objectif des forces et des faiblesses de l’individu.

    Évaluateurs potentiels à inclure :
    • Sujet (auto-évaluation)
    • Supérieur
    • Subordonnés
    • Membres d’équipe (différents niveaux d’emploi)
    • Collègues (même niveau d’emploi)
    • Clients/partenaires
  3. Nombre d’évaluateurs :

    Pour obtenir des résultats statistiquement fiables, quatre superviseurs, huit collègues et neuf subordonnés devraient être inclus dans le 360 (Greguras & Robie 1995). Toutefois, le nombre d’évaluateurs est flexible et dépend du rôle du sujet, de ses relations de travail et de la structure de l’entreprise. Vous voulez vous assurer de sélectionner suffisamment d’évaluateurs pour que la rétroaction soit juste et équilibrée. Un minimum de cinq et un maximum de 20 évaluateurs devraient participer, mais encore une fois, cela dépend du sujet et de l’entreprise.

  4. Anonymat des évaluateurs :

    Il est crucial d’assurer l’anonymat complet des évaluateurs dans le cadre du processus 360. Il doit être clairement communiqué que les contributions resteront confidentielles afin d’assurer la participation.  L’anonymat permet à l’évaluateur d’être ouvert, honnête et constructif. Les évaluateurs seront plus francs puisque leurs réponses ne seront pas directement reliées à leur identité par le sujet. Une autre façon de préserver l’anonymat consiste à combiner les réponses pour obtenir une moyenne.


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