Conseils pour impliquer les étudiants en difficulté

Dans une récente étude l’Université technique du Danemark a rapporté que la capacité de concentration moyenne de l’humain est en déclin. Pour les enseignants qui doivent garder l’attention de leurs étudiants sur des périodes allant jusqu’à 120 minutes par cours, souvent dans un contexte d’apprentissage à distance qui comporte un grand potentiel de distractions, ce n’est pas une bonne nouvelle.

La pression que les établissements d’enseignement supérieur ressentent de concernant l’engagement et l’implication des étudiants ne date pas d’hier. Cependant, la technologie moderne et les constantes préoccupations sociales et personnelles ont créé une atmosphère de distraction, qui se fait aussi ressentir en classe.

Vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour aider les éducateurs à impliquer les étudiants afin d’assurer un environnement d’apprentissage et de participation actifs.

1. Fournir de la rétroaction instantanée et continue :

   À une époque où les réseaux sociaux continuent de régner en maître, offrir aux étudiants la possibilité de partager des commentaires instantanés et pertinents sur leur apprentissage peut augmenter la motivation et améliorer les résultats de façon considérable. Dans les salles de classe d’aujourd’hui, de plus en plus de professeurs utilisent un logiciel de rétroaction en temps réel qui emprunte des éléments à des plateformes comme Facebook pour mieux communiquer avec leurs étudiants. Un outil de rétroaction sociale peut donner aux étudiants la confiance dont ils ont besoin pour s’impliquer, et ce, dans un format familier. Les enseignants peuvent également suivre et évaluer la compréhension de leurs étudiants et ainsi ajuster leurs cours en temps réel.

2. Personnaliser l’apprentissage :

   Nous avons tous déjà entendu qu’une approche universelle n’est plus efficace dans les salles de classe du 21e siècle. C’est particulièrement vrai pour ceux qui éprouvent des difficultés sur le plan académique. Avec une population apprenante de plus en plus diversifiée, les étudiants s’attendent à davantage de plans de cours centrés sur l’étudiant afin de répondre aux besoins et aux styles d’apprentissage de chacun. Les environnements d’apprentissage personnalisés outillent à la fois le professeur et l’étudiant en leur offrant plus de contrôle sur l’expérience éducative.

3. Connecter les cours au monde réel:

   Le concept est simple : si vous rendez un sujet plus intéressant, ils répondront à l’appel. Un sujet prend de l’importance lorsqu’un corps étudiant peut l’appliquer à la vraie vie. C’est une chose de lire sur les fossiles, c’en est une autre d’organiser un voyage vers un site de fouilles archéologiques. On peut mieux saisir l’impact positif de fournir des expériences d’apprentissage de cette façon en utilisant des outils d’écoute continue, tels que Bluepulse, afin d’encourager des discussions continues entre les étudiants sur l’expérience qu’ils viennent de vivre en lien avec ce sujet, contribuant ainsi à forger des liens solides.

4. Incorporer du mouvement dans la salle de classe :

   Les étudiants passent leurs journées assis, ce qui peut devenir engourdissant tant physiquement que mentalement. Afin de maintenir l’engagement des étudiants en difficulté, les professeurs doivent trouver des moyens de les faire bouger. Cela peut être aussi simple que des discussions de groupe rotatives. Si l’activité s’applique au cours, même l’étudiant le moins motivé y participera. En 2013, les enseignants du Cochrane Collegiateont intégré le mouvement à leur stratégie pédagogique et ont constaté une augmentation de la participation des étudiants au cours.

5. Ouvrir avec une question, finir sur une question :

   Il s’agit d’une excellente stratégie pour assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde au début et à la fin du cours. Une question de départ définit le thème de l’ensemble du cours, tandis qu’une question de clôture invite les étudiants à réfléchir après le cours. Ils peuvent idéalement répondre à celles-ci à l’aide d’une application. Si la technologie est disponible, les professeurs peuvent aller plus loin en demandant aux étudiants de publier leurs réponses. Les enseignants peuvent également opter pour un produit dynamique et facile à utiliser comme BlueX afin de créer un sondage sur un sujet d’actualité pertinent qui suscite l’intérêt. Cette approche permet aux éducateurs de suivre les progrès des étudiants et peut ainsi les aider à planifier le prochain cours.

6. Obtenir l’avis des étudiants sur la façon dont ils souhaitent apprendre

   Impliquer régulièrement les étudiants dans le processus de rétroaction peut aider les éducateurs à déterminer dans quelle mesure les étudiants comprennent le matériel de cours. Cela peut aussi fournir des aperçus uniques sur les méthodes d’enseignement les plus efficaces et les points à améliorer. Finalement, cela peut aider à impliquer les étudiants dans le processus d’apprentissage en leur donnant leur mot à dire sur l’enseignement qu’ils reçoivent.

7. Commencer dès le premier jour :

   La première journée en classe donne le ton au semestre tout entier. En tant qu’enseignant, vous avez l’occasion d’éveiller l’intérêt des étudiants et d’établir un modèle pour le déroulement du cours. Cela leur donnera une idée claire de ce qu’ils devront apprendre afin de réussir.

En adoptant ces approches, les enseignants jettent les fondements de l’implication et de la réussite des étudiants. Ces répercussions positives seront ensuite confirmées lors d’une évaluation subséquente.

Dans notre prochain billet de blogue, nous proposons des conseils pour inspirer l’étudiant en tête de classe.

Apprenez comment la gestion de l’expérience étudiante favorise une plus grande implication.