Trois défis d’évaluation de cours pour les universités en 2022

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Résumé : Notre plus récent blogue, écrit par John Atherton, DG d’Explorance pour l’Europe et l’Afrique, se penche sur trois défis clés auxquels font face les établissements d’enseignement supérieur en ce début d’année – notamment l’élargissement du type d’individu pouvant accéder à des données fiables, l’examen approfondi des données démographiques et la combinaison des meilleures approches, nouvelles et anciennes, pour un effet optimal.

Alors que nous entamons la nouvelle année de la même façon que la dernière, c’est-à-dire inquiets de la COVID (surtout avec le nouveau variant Omicron), les dirigeants universitaires seront assurément plus soucieux que jamais de la façon dont la voix étudiante est traitée.

Les établissements ont certainement intensifié leurs approches en ce qui a trait à l’engagement et à la rétroaction des étudiants tout au long de la pandémie, et les sondages d’évaluation des modules demeurent essentiels.

Ce que nous voyons, ce sont des sondages d’évaluation sommatifs de fin de session (qui fournissent une normalisation des questions permettant des comparaisons entre les cours ou les cohortes) accompagnés d’une rétroaction formative, qui donne aux enseignants la possibilité de demander des commentaires par le biais de questions sur mesure, plutôt que standards, pendant un module.

On assiste également à une augmentation des approches informelles et ponctuelles adoptées pour recueillir la rétroaction sur les modules, les cours et les problèmes plus larges ayant un impact sur l’expérience étudiante.

Blue, par Explorance, est l’outil idéal pour appuyer les évaluations de cours. Il est généralement utilisé pour les évaluations de fin et de mi-session afin de générer une mine d’or de données démographiques, quantitatives et qualitatives. Par le biais de la plateforme de la voix étudiante Bluepulse d’Explorance, nous travaillons sur la rétroaction et l’évaluation de l’enseignement tout au long d’un module, et pas seulement à la fin de celui-ci.

Ces outils éprouvés peuvent également aider à relever trois défis sous-jacents pour les universités, qui selon moi, seront davantage ciblés en 2022.

Rendre les données moins intimidantes

Les universités peuvent avoir toutes les données au monde, c’est l’utilisation qu’elles en font qui se trouve au cœur de l’efficacité. Nous voyons trop souvent des données de haute qualité disparaître dans un trou noir parce qu’elles ne parviennent pas aux décideurs. Demandez-vous : « Qu’est-ce que le recteur, le vice-recteur ou le doyen doivent savoir? » La simplicité des rapports (des rapports de haut niveau pour ceux qui en ont besoin) peut fournir des données pertinentes et très précieuses. Des rapports plus approfondis pour ceux qui ont besoin d’un niveau d’information plus élevé peuvent et devraient être créés. Les données racontent une histoire, mais n’oubliez pas de donner à celle-ci un titre accrocheur par le biais de rapports.

Comprendre les données démographiques

Depuis longtemps, les universités parlent du besoin de mieux comprendre comment les différents groupes d’étudiants perçoivent leur cours. Cela peut impliquer une analyse de la rétroaction basée sur des caractéristiques telles que l’âge, la race et le sexe. Il est certain que de s’intéresser plus sérieusement à qui est satisfait ou insatisfait de son expérience universitaire peut favoriser la progression, la satisfaction et (pour ceux qui pourraient être mécontents) la rétention des étudiants. Je pense que cela est tombé dans l’oubli pendant la pandémie, mais ce que nous voyons maintenant, c’est qu’un certain nombre d’universités lancent des projets dans le but de mieux comprendre les données démographiques. Les établissements peuvent également commencer à se mettre au défi de réfléchir à la manière dont ils captent les points de vue des étudiants concernant les différents modes de prestation – les stages par exemple.

Repenser la stratégie de voix étudiante

Quelle que soit l’évolution de la pandémie au cours des 12 mois à venir et son impact ultime sur l’enseignement et l’apprentissage, les sondages d’évaluation des modules sont une approche éprouvée pour assurer et améliorer la qualité au sein des universités. Compte tenu de la richesse des données qu’ils fournissent, les sondages demeureront le principal canal de rétroaction des étudiants sur l’expérience éducative. Cependant, les sondages qui prennent le pouls en fournissant des commentaires rapides et légers ont pris de l’importance et aident les universités à mieux comprendre comment les étudiants se sentent à un moment précis. Il se peut que les établissements se demandent où concentrer leurs efforts. Tout nouveau départ post-COVID devrait jumeler le meilleur des « anciennes » et des « nouvelles » approches.

John Atherton, directeur général (Europe et Afrique), Explorance

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